Jailu

Jailu

Samedi 13 mars 2010 à 18:53

Genre : Roman

Quatrième de couverture :
Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...

Mon avis : ça fait longtemps que je souhaite lire ce livre, j'avais été très attiré par le route et récemment je l'ai acheté. C'est chose faite, je l'ai lu! Si j'ai passé un très agréable moment, ce roman a eu pour moi une sensation de trop peu. J'ai adoré le début et puis la transition se fait, trop vite et peut être trop facilement? J'ai vraiment aimé l'imagination dont à fait preuve l'auteur, ça donnerait presque envie tout ça, je dis presque parce que avant de se suicider il faudrait arrêté de sourire! quoi que... Les personnages, notamment les parents, sont vraiment drôle dans leur rôle de vendeur. Alan m'a fait pensé au bébé de la famille Adams! L'histoire est absurde et prévisible mais l'écriture et le ton de l'auteur aiguise notre intérêt. J'ai aimé le personnage de Maryline, sa sensualité; le personnage de Vincent et son parc d'attraction :-). Je pense que Jean Teulé aurait pû pousser encore plus loin ses personnages, les rendre beaucoup plus extrêmes. J'ai aimé le côté poétique de ce roman, autant le début rend la mort presque attrayante, la fin nous donne envie de sourire à la vie. En tous cas, je conseille ce roman pour découvrir l'auteur (que j'avais rencontré au Salon du livre et qui gagne à être connu, un très gentil monsieur).

Vendredi 12 mars 2010 à 19:59

Lu grâce à un partenariat de Livraddict avec la maison d'édition J'ai Lu, je les remercie très chaleureusement.

Genre : Roman
Londres, été 1888. Sous le poids d'une chaleur suffocante, la ville est saisie d'horreur par les premiers meurtres de celui qu'on nommera bientôt " Jack l'Eventreur ". Pourtant, aucune des enquêtes du célèbre Sherlock Holmes ne mentionne la plus fameuse affaire criminelle qui ait agité ses contemporains. Bien des années plus tard, le docteur Watson confie à son éditeur le journal de l'investigation qu'il mena aux côtés du détective sur l'insaisissable tueur en série. Une terrible plongée dans l'enfer des bas-fonds londoniens, sur les pas du meurtrier le plus sanguinaire et le plus énigmatique que l'Angleterre ait connu.

Mon avis : Je n'ai pas l'habitude de lire des romans policier, non pas que ça ne m'intéresse pas mais je n'y pense pas forcément, mon manque de connaissance e, matière de policier m'a donné envie de participer à ce partenariat (d'autant que l'affaire Jack l'Eventreur me fascine).
La base du roman est simple : un éditeur, cherchant à satisfaire ses lecteurs, souhaite avoir une enquête « neuve » de Sherlock à publier ; pour ce faire il s'adresse à Watson. Le roman est en fait le journal que Watson a tenu durant cette enquête, jusque là on s'y retrouve plutôt bien.
La lecture est très fluide, facile, les pages se tournent plutôt vite. L'atmosphère du Londres brumeux est bien transcrite, on s'y croirait. J'ai aimé la façon dont sont décris la misère, les bas-fonds londoniens. Le vocabulaire est bien souvent trop contemporain (un entretien avec l'une des prostituées m'a marqué) mais c'est peut être ce qui rend la lecture accessible. Certains lecteurs ont pensé que certaines scènes étaient trop sanguinolentes, je n'ai pas trouvé, et puis dans un roman sur Jack L'Eventreur on s'attend à un peu de croustillant non ? Je me suis bien laissée prendre par le rythme de l'enquête jusqu'à la moitié du roman à peu près, puis je me suis lassée, l'absence de fait nouveau, les descriptions récurrentes des cauchemars de Watson m'ont un peu ennuyés. Je me suis ré intéressée à l'histoire à une centaine de pages de la fin, mais le dénouement ne m'a pas bluffé, les personnages eux-mêmes abordent cette révélation avec beaucoup de calme et d'évidence, plus de tension aurait été appréciable. J'ai été étonnée par le manque de complicité qu'il peut y avoir entre Holmes et Watson, ou alors bien trop subtile !lol La lecture a été agréable dans l'ensemble mais pas transcendante.

J'oubliais : la post-face de l'auteur est intéressante, il démêle le vrai du faux en parlant d'autres interprétation. Un bon point ;-)

Lundi 8 mars 2010 à 9:55

Genre : Jeunesse

Quatrième de couverture :
Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge secret, à l'abri du monde moderne. Ce sanctuaire s'appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l'incroyable vérité : la forêt qui les entoure est peuplée d'êtres fabuleux - fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades... Aujourd'hui, l'avenir de Fablehaven est menacé par l'avènement de puissances maléfiques. Ainsi commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille... et rester en vie.

Mon avis : A lire les nombreux éloges sur ce livre, j'ai eu envie de l'offrir à ma soeur, bien sûr elle me l'a prêté une fois lu!...
J'ai passé un très agréable moment et j'ai hâte de lire la suite. Ce qui fait le charme de ce livre, c'est sa simplicité. Loin du grand-père tyrannique, du manoir à passages secrets... Fablehaven s'installe dans la complicité entre le grand-père et ses petits-enfants, mais aussi dans l'interdit, que serait un enfant qui ne ferait pas de bêtise. Simplicité ne s'oppose pourtant pas à l'originalité! On apprend "à voir" avec les deux enfants cet univers enchanté, merveilleux et terrifiant à la fois. J'ai aimé que l'auteur nous fasse redécouvrir les créatures fantastiques, en montrant leur part d'obscurité! L'auteur ne manque pas d'ajouter quelques touches d'humour, on passe par beaucoup de sentiments. La mise en place est peut être un peu longue avant le début à proprement parlé de l'action, mais cette phase est importante, les jeux de pistes ressemblent à un chemin initiatique, autant pour les enfants que pour le lecteur, c'est durant cette partie du livre que notre imagination fonctionne le plus. Le personnage du Golem m'a fait pensé à un personnage de L'histoire sans fin (le film), mais je n'en ai que de vagues souvenirs. Une fois immergé dans Fablehaven, le rythme s'accélère. Les personnages sont attachants, le personnage de Léna notamment. J'ai aimé le dénouement, l'auteur tient bien son lecteur jusqu'au bout.

Mardi 2 mars 2010 à 15:22

Genre : Bande Dessinée

Quatrième de couverture :
Sarah a toujours vécu aux Indes, lorsque son père l'envoie parfaire son éducation en Angleterre dans le pensionnat sélect de Miss Minchin. Immensément riche, grâce à une fortune bâtie sur les automates, Sara suscite rapidement amitiés et jalousies. Les haines s'attisent d'autant plus que Sara a pour elle toutes les qualités d'une princesse. Jusqu'au jour où son père décide d'investir sa fortune dans une mystérieuse mine de diamants...

Mon avis : J'ai eu envie d'acheter cette BD car j'étais fan du dessin animé quand j'étais petite! J'aime beaucoup le film aussi que je regarde encore aujourd'hui, j'ai lu aussi le livre il y a bien longtemps. Sara est un personnage que j'aime beaucoup. J'ai été un peu étonnée de trouver des personnages "automates" sans comprendre pourquoi?... Nous sommes tous la marionnette de quelqu'un et c'est le sort qui nous attend si on perd son pouvoir? Je ne sais pas. J'ai trouvé le dessin du visage de Sara un peu dur. J'ai aimé les pages des histoires de Sara, notamment l'histoire de la princesse indienne! Au niveau de l'histoire, on s'arrête au moment de l'anniversaire de Sara. Je serai heureuse de lire la suite mais j'attendrai patiemment le premier tome ne m'ayant pas enthousiasmé comme Sweety Sorcellery ou Elinor Jones.

Mardi 2 mars 2010 à 15:16

Genre : Roman

Quatrième de couverture :
"Dépêche A.P. 27 Mai 1979. 23h46.
Un sinistre d'une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts..."
Une mère puritaine obsédée par le diable et le péché; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante.
Mais à 16 ans resurgit en elle le souvenir d'un "don" étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait déplacer les objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd'hui, plus impétueux, plus impatient...
Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu'elle est invitée au bal de l'école par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, n'est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres?

Mon avis : Le livre est partagé en trois parties (la dernière très courte) : l'avant bal, le bal, l'après. J'ai trouvé le rythme lent, parfois lourd, étouffant, il y a peu d'action dans la première partie, tout se concentre et "découle" de la scène de la douche. J'ai vu le film il y a longtemps donc pas de surprise de ce côté là. J'ai trouvé les personnages vraiment atroces, notamment la prof de sport, il ne semble avoir de lueur de bonté nul part. Carrie semble mauvaise, ayant conscience de son pouvoir et n'ayant en tête que la vengeance... L'auteur n'est pas tendre avec elle, il la décrit en gros comme bête, laide et méchante... La deuxième partie a apporté plus de surprises, le rythme s'accélère un peu, il y a le moment rêvé du bal (avant le drame) où l'on peut encore imaginer que tout est possible. Et puis tout se déchaîne. J'ai été surprise de voir que Carrie prémédite ses actions et prend du plaisir à ce qu'elle fait, brrrr.lol La dernière partie regroupe des articles, des témoignages... Témoignages et articles que l'on trouve tout au long du livre. Que ce soit des articles scientifiques sur la télékinésie que des témoignages de survivants... Le personnage de Billy Nolan est beaucoup plus développé que dans le film ce qui m'a pas mal intéressé car il est vraiment important.

Le film : Je l'ai vu à l'école primaire et depuis il m'arrive encore de le revoir. L'actrice qui joue Carrie est pleine de grâce je trouve, d'innocence aussi, elle ne comprend pas et ne maîtrise pas son pouvoir comme dans le livre. Son pouvoir surgit plus de façon spontanée que prémédité. L'ambiance lumineuse est assez claire en dehors de la maison de Carrie. Tout au long du film on sent un malaise bien maîtrisé. La scène des douches met particulièrement mal à l'aise, l'impudeur des jeunes filles, la buée donne au spectateur l'impression d'être voyeur et d'être du côté de ceux qui maltraite Carrie. La scène du bal est particulièrement forte, avec l'utilisation du slip-screen qui permet d'avoir l'oeil a plusieurs endroit en même temps et de sentir la force de Carrie de prendre au piège ceux qui l'ont blessé. Le film occulte une bonne partie de ce qui se passe le soir du bal, il se concentre sur celui-ci et les évènements qui ont lieu dans la ville n'ont pas lieu. Par contre, il y a eu le choix de développer la scène entre Carrie et sa mère, scène particulière flippante!lol

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