Jailu

Jailu

Lundi 28 avril 2008 à 13:39

Genre: Théâtre

Quatrième de couverture:
Une femme seule, assise devant nous. Une femme de chair, d'os et de sang, qui se livre à un étrange rituel. Avec délicatesse, elle raconte des histoires d'amour. Des histoires vraies qui sont arrivées dans des lieux précis d'une ville précise. Elle insiste avec minutie sur tous les détails intimes : le coeur qui bat, les mains moites, le souffle court, la peau qui frémit sous les doigts. Tour à tour, elle évoque le souvenir de Sigfried qui était fou, de Jan qui voulait tout et tout de suite, d'Edmond qui l'attendait sous les arbres l'après-midi et aussi de Ginette qui était boulotte et d'Anna qui lui a dit les choses qu'on rêve d'entendre... Qui est-elle, cette femme au passé multiple et pourquoi raconte-t-elle tout cela ? Elle parle avec fébrilité, comme si elle était en danger, comme si son coeur, sa vie, sa peau en dépendaient. Peu à peu, à travers ses récits, elle révèle ce qui la pousse à raconter et livre le secret insensé qu'un jeune homme lui a confié, un jour, dans un café...

Mon avis: Une jolie écriture fluide. Un personnage attachant, un vrai lien de complicité se crée entre le personnage et le lecteur, une certaine mélancolie aussi. C'est une pièce courte, et avec seulement deux personnage et un vocabulaire courant c'est très facile à lire.

Samedi 19 avril 2008 à 13:05

Genre: Théâtre

Quatrième de couverture:
Deux corbeaux sur un arbre s'amusent à observer deux étranges jeunes gens. Elle, c'est Déborah, elle semble blessée, ce qui ne l'empêche pas d'aimer danser. Lui, c'est Marc, il a une corde autour du cou, et il aime surtout compter. Il faudra attendre quatre saisons pour comprendre qui ils sont et ce qu'ils font là, dans cet espace indéterminé. Juste le temps pour eux de dire leur souffrance, et de s'aimer.

Mon avis: Un langage banale mais pas quotidien, le style manque de ... Style justement. On peut trouver de la poésie dans le quotidien mais dans le banale c'est tout de suite plus dur, je m'attendais à quelque chose de plus fort. L'histoire est inétressante, ces deux personnes dans ce monde à part, le leur, cet espèce d'entre deux, mais ça ne décolle pas vraiment (ou très rarement, un passage m'a fait frémir). La relation qui se tisse entre les personnages est très belle mais la présence des deux corbeaux fait retomber l'émotion. Dommage.

Samedi 5 avril 2008 à 13:24

Genre: Théâtre

Quatrième de couverture:
Médée a tué ses enfants. Le temps a passé mais l'idée que ses fils reposent en terre grecque lui est insupportable. Elle revient sur le tombeau de ses enfants pour les en extraire et que sa vengeance soit totale. Elle s'aperçoit alors qu'elle est suivie par un homme qu'elle ne connaît pas. Il prend garde de ne jamais s'approcher mais la suit obstinément. Elle aime sa présence. Elle lui parle. Cet inconnu sera-t-il son prochain amant ou le plus farouche de ses ennemis ? Elle sent qu'elle sera bientôt à sa merci. Parce qu'il est beau et que Médée n'a jamais su résister à la beauté des hommes

Mon avis: C'est un long monologue de femme, parfois on "entend" la voix de ses enfants morts par ses mains. Ce long monologue est comme un poème, l'écriture est fluide, parfois s'accélère, comme notre propre respiration. Les images sont parfois crus, violence et sexualité, mais toujours sincères! En lisant cette pièce j'ai pensée à Sarah Kane. C'est une pièce courte que j'ai lu en 30min, je compte la relire, elle vaut vraiment le coup!

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