Genre: Récit

Quatrième de couverture:
"Je m'appelle Laura, j'ai 19 ans. Je suis étudiante en langues vivantes et je suis obligée de me prostituer pour payer mes études. " Issue d'un milieu modeste, Laura part faire ses études dans une grande ville française. La vie est chère, les aides sociales difficiles - sinon impossibles - à obtenir, et les horaires des petits boulots s'accordent bien mal à ceux de l'université. Le cercle de la précarité se resserre, Laura ne semble plus avoir d'autre choix que d'abandonner ses études. Un soir, surfant sur Internet, elle découvre un type d'annonces très particulier : les " rencontres vénales ". Poussée par un besoin impératif d'argent, elle répond à une offre... En un clic, sa vie bascule dans le monde infernal de la relation tarifée. Laura n'est pas seule à se battre avec cette sombre réalité. Des milliers d'étudiantes sont enfermées dans une vie qu'elles n'ont pas choisie. En osant dévoiler son histoire, Laura espère lever l'un des grands tabous de notre société.

Mon avis: Désolée! Mon "demain", s'est transformé à une semaine plus tard!lol J'ai eu envie de mlire ce témoignage suite aux grèves de cette année, notamment plus précisément suite aux blocages des facs. Je n'ai jamais été pour le blocage, je considère que les études coûtent assez chères et que nous payons un DROIT! N'étant pas boursière, j'ai eu le sentiment cette année de payer pour rien! Suite aux difficultés actuelles pour trouver du travail (je n'ai rien pour cet été), j'ai eu envie de lire ce témoignage dont j'avais déjà entendu parler. Certains disaient en AG, une année ce n'est rien... dans le cas de cette jeune étudiante et de milliers d'autres, une année peut correspondre a un an de prostitution. Peut être qu'on me dirait que c'est exagéré, qu'il y a moyen de trouver du travail même en parallèle de la fac... mouais. Bref, c'est un témoignage qui pousse à la réflexion, et j'aimerais bien que les étudiants qui bloquent les facs se rendent compte que la vie d'étudiant n'est aps seulement dur quand on est boursier mais aussi quand on ne l'ai pas!
En ce qui concerne le témoignage à proprement parlé, l'auteur raconte de façon très objective son histoire, parfois de façon assez sordide, la relation avec ses petits copains, ses parents, son entourage et ses clients! Elle raconte comment elle s'enfonce un peu plus, et malgré l'envie de sortir de l'engrenage de la prostitution, l'attrait que représente la façon de gagner beaucoup d'argent en peu de temps. J'ai été étonné par le fait que l'auteur souhaitant resté anonyme soit si précise en ce qui concerne les relations avec son entourage et certaines anecdotes qui ne peuvent être connues que par eux et j'imagine facilement reconnaissables...
Un témoignage sur un fait de société qui n'a pas d'âge. En postface, une étude d'une étudiante en sociologie me semble-t-il assez intéressant, bien que répétitif.

Genre: Document

Quatrième de couverture:
Brûlée vive parce qu' « on » l'avait vue parler à un garçon !

Souad est née en Cisjordanie. Très tôt elle a appris que la vie des filles ne comptait pas. Sa mère a mis au monde un seul garçon, au milieu de plein de filles. Dès qu'une fille naissait, elle la tuait.
« Avec une couverture en laine, elle l'étouffait. Je l'ai vu de mes propres yeux, murmure Souad. Cela se faisait devant tout le monde »
Cette mère mariée à 14 ans avec un homme de 40, il ne parlait jamais. Soumise, elle travaillait sans cesse. Les filles travaillaient, dès leur plus jeune âge, sous l'autorité d'un père violent.
Un soir, alors qu'elle a 17 ans, enfermée dans une pièce de la maison familiale, elle entend la voix de son père. Elle doit mourir, dit-il. Personne – ni sa mère, ni ses s½urs, ni son frère- ne bronche.
L'honneur de la famille est souillée, martèle le père, un voisin affirme qu'il l'a vue parlez avec un garçon et la rumeur commence à se répandre. Selon la tradition, il faut la tuer au plus vite puis exhiber son cadavre : l'honneur sera lavé ...
Qu'est-ce que le crime d'honneur ? L'assassinat par les parents de leur fille soupçonnée de n'être plus vierge. 10 000 jeunes filles sont tuées chaque année dans le monde par leurs parents, pour venger l'honneur familial.
Moyen-Orient, Pakistan, Brésil, Nigeria ...la liste est longue des pays qui tolèrent cette coutume sociale, car la foi ne punit, pas les assassins du crime d'honneur.

Souad est la seule survivante connue, victime directe de crime d'honneur, elle accepte aujourd'hui de témoigner pour que nous prenions conscience de l'horreur de ces crimes d'honneur impunis ; pour les filles victimes de cette atroce coutume.
Au risque de sa vie... si sa famille apprend que Souad est en vie, il lui faudra absolument la tuer, maintenant.

Mon avis: ça faisait longtemps que je voulais lire ce témoignage. Celui-ci se passe en deux temps, même trois, dans un premier temps Souad nous parle de son quotidien dans son pays, des moeurs de là bas, à chaque page je me disais, "mais ce n'est pas possible"! Même si je sais que des gens vivent comme ça dans le monde, de notre point de vue occidentale c'est difficile à accepter. Combien de fois on a dis ou entend dire, "elles sont soumises, pourquoi elle ne disent rien"! Après cette lecture, ça me semble facile de parler comme ça! Quand on offre aucune éducation à une fille, quand on la traite comme une esclave "c'est normal" pour elle, comment pourraît-elle savoir qu'il existe d'autres modes de vie ailleurs dans le monde, c'est ce que je me suis efforcée à comprendre au cours de ma lecture! Dans un deuxième temps, il y a le passage de Souad à l'hôpital, là aussi j'ai halluciné, on la laissait crever comme une bête, pire qu'une bête qu'on aurait sans doute achevée!
La troisième partie, c'est la renaissance de >Souad en Europe, avec ses difficultés, les fantômes de son passé. J'ai été émue presque aux larmes vers la fin, quel courage a eu cette femme pour se reconstruire!
La parole de Souad est momentanément alternée avec celle de Jacqueline (la femme qui est venue la chercher),notamment lors de son séjour à l'hôpital.

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
À quoi rêvent les loups raconte un itinéraire insensé, et pourtant presque banal, aujourd'hui, en Algérie. Nous sommes à la fin des années 80. Nafa Walid est un jeune Algérois d'origine très modeste qui rêve d'une très improbable carrière d'acteur international. En attendant la gloire, il devient chauffeur de l'une des plus prestigieuses familles d'Alger. Il découvre du même coup l'univers totalement corrompu de la nomenklatura algérienne. Pour ces gens riches au-delà de l'imaginable, les lois communes ne s'appliquent pas. Naja va en faire la très cruelle expérience. Une nuit, on lui donne l'ordre de faire disparaître le cadavre d'une adolescente morte d'une overdose dans le lit du fils de la maison. S'il refuse, c'est lui qui sera accusé de meurtre et il sera condamné car jamais la police ni la justice n'oseront s'attaquer à une famille aussi influente. Terrorisé, Nafa obéit mais cette nuit d'horreur le fait tomber dans un mécanisme qui va le broyer et le conduire, quelques années de cauchemar plus tard, à égorger un bébé.
Parce que des hommes totalement corrompus l'ont humilié et lui ont fait perdre le respect de lui-même. Parce que les Islamistes qui recrutaient à tour de bras dans cet énorme réservoir de jeunes gens vulnérables ont su l'accueillir et lui donner le sentiment que sa vie pouvait avoir un sens. Parce que les fanatiques musulmans qui prêchaient la guerre totale contre le pouvoir ont su jouer sur tous les ressorts de sa virilité et l'ont convaincu de céder à la tentation de la violence. Parce que la confusion mentale dans laquelle il était plongé l'a conduit à s'opposer à ses parents, à sa famille, à ses amis et à perdre tous ses repères. Parce que la guerre civile qui a opposé les militaires algériens et les bandes armées islamistes a été d'une violence et d'une sauvagerie incroyables, l'abominable est devenu concevable et il l'a commis.

Mon avis: Difficile de le donner, j'ai le sentiment d'être passé complètement à côté, j'ai mis un temps fou à le lire (et pourtant il ne dépasse pas les 300 pages). Je ne 'lai pas ouvert tous les jours et toujours avec autre chose dans la tête :-s. Je suis même presque sûr de ne pas tout me rappeler, je l'ai lu en survol. Je peux vous dire que Yasmina Khadra a une écriture agréable, que la monter de l'histoire se fait en crescendo avec long passage au début pour s'accelerer quelque peu par la suite. Que la fin est un peu prévisibile. Le personnage doit manquer un peu de personalité, mais en même temps difficile de s'affirmer dans certain cas où le canon d'un fusil n'est jamais bien loin pour vous descendre. Ce ne sont que des hypothèse, c'est ce que je pense penser!lol Désolée.

Plus trop de nouvelles depuis dix jours, j'ai un peu du mal à lire en ce moment, beaucoup d'autres préoccupations en tête, notamment mon pré-mémoire à rendre le 22 Juin qui est à peine commencé :-s et une expo photo le 13 et les photos pas encore prêtent!
Je pars cette après-midi pour un stage de théâtre à Paris qui durera presque le mois. Je ne sais pas si j'aurai accès à internet mais je rentre chez moi le week-end donc s'il doit y avoir des nouvelles ça sera à ces moments là.
Hier je suis allée dans un temple de la perdition (j'ai nommé la Fnac), je me suis achetée trois témoignages:
* Ma vie de Geisha
* Souad brûlée vive
* Mes chères études
Ce sont des livres relativement courts, la semaine prochaine il y aura peut être donc une mise à jour.
Sinon je suis en train de lire A quoi rêve les loups de Yasmina Kadra mais seulement 100 pages en une semaines!lol

EDIT: Bon A quoi rêve les loups sera fini demain je pense, j'avoue qu'avec mon stage le soir je suis morte et que j'ia du mal à lire :-s. Je dois également travailler mon pré-mémoire dans une semaine il va falloir que je pense à l'imprimer/relier et je suis très loin du compte! Peut être qu'à partir du 22, mémoire rendu je lirai plus le soir, désolée pour ce manque d'articles!
PS: MON STAGE EST GENIAL!

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