Jailu

Jailu

Vendredi 24 avril 2009 à 15:43

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte: les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé: il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

Mon avis: D'abord déboussolée par le prologue, puis par le style un peu haché. Le fait que ce soit la fille qui n'est pas encore née qui raconte l'histoire de sa mère et de ses frêres et soeurs est originale, on s'y fait bien en fait. La part de "magie" est bien géré dans le récit, si bien qu'on croit que c'est possible. Cette épopée familiale est joliment raconté, pleine de métaphores, les personnages sont très mystérieux. Le mot destin prend tout son sens avec ce fabuleux conte.

Samedi 18 avril 2009 à 12:25

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Londres, 1792. Thomas Kellaway, ébéniste de son état, prend à la lettre l'invitation de Philip Astley, directeur du cirque du même nom, et part tenter sa chance à Londres. Mais passer de Piddletown à Lambeth n'est pas sans conséquence pour ses enfants. Ils ouvrent de grands yeux sur la ville tumultueuse et impitoyable que la jeune Londonienne délurée Maggie entreprend de leur faire connaître. William Blake, leur voisin, graveur et poète, sera le guide spirituel des adolescents tandis qu'ils franchissent le chaotique et exaltant passage de l'" innocence " à l'" expérience ". Un voyage initiatique dans le Londres de la fin du XVIIIe siècle, en marge d'une société déboussolée par les échos sanglants de la Révolution française.
Dans L'innocence, roman à la fois épique et lyrique, Tracy Chevalier ressuscite le Londres du XVIIIe avec la même pertinence et la même poésie que le Delft du XVIIIe de La jeune fille à la perle.

Mon avis: D'abord un peu déboussolée, j'ai eu d'abord un peu de mal à m'intéresser à ces personnages, plus ou moins paumés et sans grand caractère. Et puis, on les découvre un peu plus, on les voit évoluer et je me suis mise à vraiment m'y intéresser (ça m'a semblé tout de même tardif). Le Londres dans lequel les personnages vivent semblent parfois inquiétant, trop grand, trop sombre, un labyrinthe dans lequel ils doivent trouvé leur chemin. Le personnage de William Blake est leur guide. Parfois, je me suis dit que j'aurais aimé connaître Londres pour avoir des points de repère au cours de ma lecture, on doit apprécié d'autant plus. La fin du roman m'a beaucoup plus plu, les personnages ont acquis "l'expérience" qui leur faisait défaut au début et le rythme s'accélère. Ce roman n'est pas mon préféré de cette auteur mais elle a vraiment un talent indéniable pour l'écriture, un style bien à elle que j'apprécie tout particulièrement.

Lundi 13 avril 2009 à 13:37

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de machines électroniques mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre, certains qu'un jour, leur vie changera... Pourtant les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ?... Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.

Mon avis:Ayant vu le film avant, j'ai eu un peu de mal à la lecture de ce livre. Le film est tellement bien adapté que j'avais l'impression de "lire le film". J'ai ressenti la même impression de vide que dans le film, la vie des personnages est vide, leur dialogue sont vides, c'est assez angoissant. Le personnage de franche est très romanesque mais complètement lâche, j'ai eu du mal à cerner le personnage d'April. Finalement je trouve que le personnage le plus lucide est John même si ça semble paradoxal. J'ai trouvé le film très déprimant il en est tout autant du livre. Ceci dit les deux m'ont boulversé, troublé!

INFO Le film adapté de ce roman est Les Noces rebelles

Mardi 7 avril 2009 à 16:06

Jeudi 2 avril 2009 à 21:50

Genre: roman

Présentation de l'éditeur POCKET:
A vingt-sept ans, en 1867, Emile Zola ne s'est pas encore attaqué aux Rougon Macquart, son ½uvre géante. Comment s'imposer " quand on a le malheur d'être né au confluent de Hugo et de Balzac " ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès.
Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d'épouser son cousin, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s'éveille au contact de Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari.
L'âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.

Mon avis: J'ai commencé à livre ce livre à la fin d'une longue journée de baby-sitting, il me restait unepetite heure devant moi, le bébé que je garde dormait, en fouinant dans la bibliothèque, j'ai toruvé ce livre et je me suis mise à lire la préface de Zola et j'ai eu envie de commencer le roman. Dès la première page, j'ai eu envie d'en savoir plus et encore plus, résultat j'ai emprunté le livre. J'ai vraiment adoré le début, et puis la passion dévorante de Laurent et de Thérèse s'hinibe elle-même... jusqu'à cette fin que je n'attendais pas tout à fait extraordianaire! Le personnage de madame Raquin est superbe. Thérèse m'a beaucoup intrigué, je crois que sur les 250 pages, la parole lui ai donné vraiment sur deux ou trois pages, c'est intense! C'est un Zola "court", je le recommande! J'aimerais bien voir une adaptation cinéma.

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