Jailu

Jailu

Mercredi 10 septembre 2008 à 17:32

Genre: Théâtre

Quatrième de couverture:
Genet a choisi comme personnages « Les Bonnes ». Au début de la pièce, deux sueurs, Claire et Solange, seules dans la chambre de Madame, « d'une dame un peu cocotte et un peu bourgeoise » , pendant son absence, jouent pour elles, et entre elles, des variations sur le thème des Bonnes et de Madame. Claire incarne Madame tandis que Solange joue de temps en temps le rôle de sa sueur Claire. Chacun des personnages menace de quitter ou de reprendre sa propre personnalité, ou d'inverser les rôles. Elles préparent un tilleul, chargé de gardénal, pour l'empoisonner. Comme on peut découvrir qu'elles ont par une lettre anonyme à la police dénoncé Monsieur, un moment arrêté, puis relâché, elles parlent avec véhémence toutes les deux, en tête à tête, de leur situation de bonnes et s'exaltent jusqu'à imaginer une mise à mort. Dans leur folie elles hésitent entre vouloir assassiner Madame, le personnage réel, et Madame incarnée par Claire. Solange force Claire à boire le tilleul empoisonné. Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre « C'est un conte, c'est-à-dire une forme de récit allégorique. « Sacrées ou non, ces Bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages. » Les domestiques sont des êtres humiliés dont la psychologie est perturbée. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d'une commode en pitchpin avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit. Genet a réussi cette pièce : « Les Bonnes », peut-être parce qu'il revivait, à l'intérieur de ses personnages, en l'écrivant, sa propre humiliation. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Mon avis: je viens de lire cette pièce d'une traite, c'est rapide, le rythme est soutenue. On sent en lisant une athmosphère sensuelle, dangereuse, j'ai même eu des images de combat de boue!lol Hypocrisie, mensonge, amour et haine mêlés. Parfois on a du mal à démêler le vrai du faux, tout va trop vite (une deuxième lecture permettrait sûrement de clairifier les choses mais j'aime cette ambiguité). Une pièce qui m'a beaucoup plu et que 'jaimerais jouer! Mention à cette édition qui présente les intentions de l'auteur quand à la mise en scène (peut être dans toutes les éditions ceci dit!lol), c'est vraiment intéressant, court et clair.

Mercredi 10 septembre 2008 à 14:02

Genre: roman

Quatrième de couverture:
Octave est de retour. L'ancien rédacteur publicitaire de 99 Francs porte désormais une chapka. Il erre dans Moscou, sous la neige et les dollars, à la recherche d'un visage parfait. Son nouveau métier ? " Talent scout ". C'est un job de rêve. Octave est payé par une agence de mannequins pour aborder les plus jolies filles du monde. " Messieurs, notre but est simple : que trois milliards de femmes aient envie de ressembler à la même. " Son problème sera de trouver laquelle. On pourrait croire que cette satire dénonce la tyrannie de la jeunesse et la dictature de la beauté. Ce n'est pas tout. Octave va à la rencontre de son Apocalypse : Lena, une adolescente de Saint-Pétersbourg, qu'il aimera pour la première et la dernière fois. Au secours pardon raconte l'histoire d'un homme qui se croit libre comme la Russie, et qui va s'apercevoir que a liberté n'existe pas.


Mon avis: Le tout est très décousue et mon avis du coup partagé. J'ai adoré certains moments et d'autres m'ont profondément énervé (waouh c'est constructif ce que je raconte là!lol). Je pense également que ce cher Beigbeder a été un peu trop influencé par La mouette de Tchekov et par Lolita de Nabokov mais peut être que je me trompe. Il adore faire plein de références et donner son avis sur tout, là où il a été trop loin selon moi: "Tennessee Williams dit n'importe quoi: le désir n'est pas un tramway mais une cheville, un galbe de hanche ou de gorge à la chair de poule...", ça frôle le ridicule. 316 pages ce n'est pas vraiment long surtout que c'est un livre qui se lit vite, cependant avec 100 pages en moins ça pourrait être beaucoup mieux et plus centré sur le sujet.

info j'ai acheté l'édition poche mais j'ai la flème de scanner la couverture!lol Sur le site de amazon, il y a une vidéo de beigdeder parlant de son livre.

Dimanche 7 septembre 2008 à 12:02

Genre: Roman jeunesse

Quatrième de couverture:
L'Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d'Enkidiev. Bientôt, la terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables hommes-insectes. Pourquoi les troupes d'Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sang le royaume glacé de Shola ? Les sept Chevaliers d'Émeraude - six hommes et une femme - sont les seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. Ils devront pour cela accomplir l'étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.

Mon avis: J'ai failli lâcher ce livre plusieurs fois, je me suis pas mal ennuyé, le passage où les chevaliers rendent visite aux rois est particulièrement longue... A partir du moment où les chevaliers ont leur ecuyer c'est déjà plus sympa mais le manque d'action est quand même pesant. Ah! à la fin on a deux trois pages sur une attaque. Le style est très simple et le ton a eu souvent tendance à m'agacer, les excès de "bravoure" à répètition et la fausse modestie des chevaliers m'énervent!lol Je lirai peut être la suite un jour par curiosité.

Samedi 6 septembre 2008 à 12:54

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
« Le fait du prince » Un homme vole l'identité d'un inconnu. « Il y a un instant , entre la 15ème et la 16eme gorgée de champagne où tout homme est un aristocrate ».

Mon avis: Un nouveau Nothomb, quel bonheur!lol La première page intrigue, fait sourire et donne une irrésistible envie de lire la suite, elle est douée Amélie! Je resors de cette lecture cependant... frustrée. Amélie Nothomb pose d'entrer plein de choses et on attend avec envie le moment où tout va basculer, où l'on va avoir des réponses, ce moment ne vient pas et là on se dit "pourquoi"? Quand j'avais rencontré Amélie Nothomb pour la sortie de son livre "Journal d'Hirondelle", elle avait dit "j'aime sortie de table en ayant encore faim"... C'est l'impression qu'elle nous donne avec ce livre, c'est assez cruel je dois dire, mais quelle façon de captiver les gens. Mention spécial à la couverture!

Jeudi 4 septembre 2008 à 11:07

Je vous avais dit que j'avais rencontré Laurent Gaudé lors de mon stage à la Cartoucherie de Vincennes (pour sa pièce Médée Kali) mais je ne vous avez pas montrer LA photo!lol
Alors voilà c'est Laurent Gaudé en train de me dédicacer Médée Kali et Sofia Douleur.

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