Jailu

Jailu

Mardi 26 janvier 2010 à 21:58

Genre : Roman

Quatrième de couverture :
En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le cercueil ouvert, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Le nommé Favez, un garçon de ferme, est le coupable idéal. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915. A partir d'un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la " crasse primitive ", les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque ?

Mon avis : Une très agréable lecture, rapide (moins de 100 pages). L'histoire est inspirée d'un fait divers réel. J'ai aimé le style, objectif, journalistique. J'ai aimé la description du début, une jolie maîtrise de la langue selon moi. J'ai été tenu en haleine, la fascination pour l'horreur certainement. Les descriptions des cadavres sont assez crues et ne laisse rien de côté. L'ambiance est sombre, froide, propice à l'horreur, on sent une culpabilité collective, le report du malaise sur LE vampire. Je n'ai pas réussit à définir qui était le narrateur, j'ai peut être manqué quelque chose!lol J'ai très envie de découvrir plus cet auteur

Mardi 26 janvier 2010 à 17:59

Genre :

Quatrième de couverture :
« C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule... L'écossage des petits pois n'est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes mais c'est bien de prolonger, d'alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C'est doux ; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l'on s'étonne de ne pas avoir les mains mouillées. Un long silence de bien-être clair, et puis il y aura juste le pain à aller chercher. »

Mon avis : Une petite gourmandise, un petit plaisir non coupable dont l'on se délecte. Ce livre est constitué de chapitre très court, une page ou deux, des notes sur des choses et d'autres, des moments. Ces petits moments, ces petits riens qui font que la vie est belle et agréable. Un répertoire de ces choses qu'on oublie quand le quotidien nous paraît difficile et pesant. J'ai lu ce livre car ma mère m'en a beaucoup parlé et qu'il a longtemps été dans les toilettes!lol ça peut paraître curieux mais je pense que c'est une place appropriée pour ce livre qui doit plus être objet du quotidien pour une famille qu'un objet de bibliothèque. Les chapitres se lisent indépendamment des uns des autres et l'on pourrait ajouter un chapitre sur le plaisir d'ouvrir un livre par la fin ou le milieu et de ne lire qu'une page ou deux. J'ai particulièrement aimé le chapitre sur le gâteau du dimanche ou lire sur la plage. Certain chapitre suivant notre âge et notre vécu nous parle plus que d'autre. pour le chapitre Tour de France j'ai pensé à mes grands parents...

Mardi 26 janvier 2010 à 9:36

Genre : Roman épistolaire

Quatrième de couverture :
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.

Mon avis : J'ai fait le choix de ce livre pour son nombre de pages... une petite centaine, et pour le plaisir de relire Jane Austen sans me plonger dans un autre de ses romans plus longs. La forme épistolaire aide à une lecture rapide et rythmée. La multiplicité des points de vu aide à rendre ce court roman plein de vie. L'écriture de Jane Austen est belle et fluide, on entend les personnages, on les voit à leur secrétaire. J'ai aimé la façon dont elle peint ses personnages et je me suis attachée à Lady Susan qui pourtant ne remporte pas l'unanimité au près de ses congénères (et pour cause). La forme épistolaire crée aussi un sentiment assez jouissif, mettre bout à bout des lettres de personnes qui se poignardent dans le dos des uns des autres en prenant soin de se faire de grands sourires de face c'est très agréable, et tellement vrai.

Lundi 25 janvier 2010 à 11:30

Genre : Journal - "Correspondance"

Quatrième de couverture :
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés
sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa s½ur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.

Mon avis : Chaque fois que j'ai pri ce livre pour lire quelques pages, je ne pouvais m'empêcher de lire la quatrième de couverture et c'est devenu rituel. J'ai reçu ce livre de ma maman et je l'ai commencé très vite. J'ai eu du mal à m'expliquer l'émotion qui me gagnait à la lecture, ce n'est pas le premier livre/témoignage que je lis sur la seconde guerre mondiale, j'ai finalement compris que la différence faîte c'est que Anne ne témoigne pas, elle a vécu pendant la guerre mais n'en ai pas revenu! J'ai été assez surprise, je ne sais pas à quoi je m'attendais, Anne raconte sa vie d'adolescente et parle très peu finalement de politique et de la guerre. Ses préoccupations étaient celles d'une adolescente obligée de rester enfermée avec sa famille et des gens qu'elles ne connaissaient pas dans un espace restreint : problème d'intimité et besoin de s'isoler, fâcherie avec sa famille, sentiment d'être incomprise, amour... Sa plume est vive et spontanée, directe, j'ai beaucoup apprécié! J'avais le sentiment qu'on sacralisait un peu Anne Frank et j'ai découvert avec plaisir une adolescente un peu peste, un peu orgueilleuse mais très généreuse! J'ai également eu le plaisir de voir que j'avais des points communs avec cette gamine qui aurait presque pû être ma grand-mère, son goût pour le cinéma, la lecture, l'art... J'ai été très émue en lisant ses envies d'après-guerre ou encore en lisant les confidences de sa soeur... On connaît l'issue avant même d'ouvrir le livre, et pourtant on aimerait changer l'histoire pour que cette jeune fille vive sa vie comme les autres, de quel droit lui a-t-on retiré ses rêves et sa vie comme à tant d'autres!!! La dernière fois qu'elle écrit elle dit (paraphrase) : "Je suis confiante, tout ira bien, tout va bien, on a tenté d'assassiner Hitler. [...] Je serais peut être sur les bancs en Octobre". Et si Hitler était mort à ce moment? et si la libération du camp où elle était c'était faite un mois plus tôt? Et si? et si?!!!

Mardi 19 janvier 2010 à 14:45

Genre : Jeunesse

Quatrième de couverture :
Rien n'est plus dangereux qu'un secret...
Les amies d'hier sont devenues les rivales d'aujourd'hui. Coups bas à l'heure du thé, trahisons au c½ur de la nuit, les bals somptueux bruissent des plus folles rumeurs. Retour à Manhattan... en 1899.

Mon avis : Déçue. Ce tome ne fait pas avancer l'histoire. Sur 400 pages on voit des gens évoluer autour d'une rumeurs "Elizabeth est-elle vivante", cette rumeur pourrait avoir un certain attrait et même pourrait être source de suspens... si on ne connaissait pas la réponse!!! Les personnages très stéréotypés n'évoluent pas non plus, seule Lina qui change de vie connaît une petite évolution puisque ses habitudes changent mais pas d'évolution diront nous "psychologique". C'est très simpliste : la jeune fille romanesque, la bonne qui essaie de s'élever au rang de lady, la beauté méchante qui veut se venger, le beau mec ténébreux et impudent qui change du tout au tout parce qu'il est amoureux... ça va cinq minutes mais c'est un peu lassant. Les scènes sont répétitives et les descriptions redondantes, on retrouve par exemple régulièrement (et qu'importe le personnage d'ailleurs) " elle aimait cette nouvelle robe qui mettait en valeurs sa taille si fine" (paraphrase)... Il ne se passe rien avant les 20 dernières pages je crois, et l'évènement qui survient est violent et n'est pas développé. Les personnages ne se rencontrent pas beaucoup, ils restent comme dans une bulle, les chapitres d'ailleurs sont composés de telle façon que l'on sait au début sur quel personnage il va porter. On tourne un peu en rond, je me demande ce que le prochain tome pourra apporter comme renouvellement...

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