Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Premier roman... un coup d'éclat. Un Sac de billes fit de Joseph Joffo un auteur mondialement connu. Un succès confirmé par ses autres romans: Anna et son orchestre, Baby-foot, La vieille dame de Djerba.
Emouvant et drôle, gai et étourdissant de vie, Tendre été est un roman dans la lignée de Un Sac de billes.
Alexandra a quinze ans. L'âge où l'on rêve encore d'être châtelaine, l'âge où l'on pense déjà à l'amour. En compagnie de Jean-Pierre, un adolescent sauvage et tendre, elle découvre la nature, la forêt, mais aussi l'aveuglement des adultes, lors de grandes vacances en pays de Loire.
Alexandra n'oubliera jamais ce tendre été.

Mon avis: Emballée dès le début, comme quand on retrouve quelque chose qu'on aime sans trop savoir pourquoi. J'ai aimé cette ambiance de vacances tout en pensant aux récits d'enfance de Marcel Pagnol et des adaptations cinématographiques. Tout est beau, plein de tendresse et de bons sentiments. Les personnages sont attachants et quelques personnages viennent ajouter de la couleur: Manolo, les bohémiens, le père Jonas... J'ai aimé cet esprit des deux ados qui pensent que l'amour de leur été durera toute la vie (on a tous ressenti ça non?). La fin est un peu triste, un brin de nostalgie nous transporte, on sait tous également ce qu'est la fin d'un été, tout devient un peu moins lumineux, plus calme, mais toujours aussi beau! J'ai aimé!

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Maorie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.

Mon avis: Comme à chaque fois que j'entend trop parler d'un livre j'ai peur d'être déçue. Loin de là, j'ai été touché, boulversé, un vrai coup de coeur. On se plaint souvent de ce que l'on a (et je pense que c'est humain) sans penser au fait que la vie est éphémère et qu'il faut la vivre pleinement. Ce petit garçon de 10ans qui voit ces derniers jours arrivés apprend à relativiser, a un humour tordant, et grâce à mamie rose vie toute une vie en 12 jours! C'est en fait un condensé de vie, mais Eric Emmanuel Schmitt n'oublie aucune étape. J'aimerai pouvoir citer plusieurs passages et ne fait non, j'en recopierai trop et à chacun de faire son petit voyage. Autant j'ai souris tout le livre, autant la dernière lettre m'a fait pleuré! A lire de toute urgence!

Genre: Témoignage

Quatrième de couverture:
Aujourd'hui, en France, plus de 60 000 petites filles sont excisées. Chaque année 2 millions de jeunes filles sont excisées. 130 millions de femmes dans le monde ont subi ces mutilations. La tradition voudrait que l'excision augmente la fécondité des
femmes, qu'elle garantisse la pureté et la virginité d'une fille ainsi que la fidélité d'une épouse... Dans les faits, cette mutilation barbare met en péril la vie des jeunes filles qui la subissent et les prive à jamais de plaisir, brisant leur vie de femme. " Deux femmes m'ont attrapée et traînée dans la pièce. L'une, derrière moi, me tient la tête et ses genoux écrasent
mes épaules de tout leur poids pour que je ne bouge pas ; l'autre me tient aux genoux, les jambes écartées... Mon c½ur se met à battre très fort... " Le témoignage de Khady est celui d'une enfant qui, à l'âge de sept ans, a vécu ce cauchemar, et qui, devenue femme, a pris conscience de la barbarie de cette pratique. C'est le parcours d'une survivante qui dénonce, avec un courage inouï, ce qu'elle a subi. Une militante qui, sans relâche, se bat dans le monde
entier pour sauver des enfants avant l'horreur.

Mon avis: L'excision ne prend finalement pas une grande part dans ce témoignage, l'auteur raconte son excision au début, puis sa vie d'adolescente mère, puis d'adulte, tout ça presque sans transition, car l'enfance de ces petites filles leur est volée. Elle revient sur cet acte notamment à la fin quand elle parle plus précisément de son association et de son combat. Le témoignage raconte sa vie de femme africaine imigrée, sa vie d'épouse, sa vie de femme "sans" sexualité (sans plaisir), l'amour qu'elle porte à sa famille et à ses enfants tout en essayant de se défaire d'un mariage qu'elle n'a pas choisi. Je trouve que cette auteur a su prendre beaucoup de recul sur les traditions de son pays, autant elle en dénonces certaines, autant elle parle avec beaucoup de tendresse d'autres!

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Lorsque, par un soir brumeux de 1898, le jeune peintre Samuel Godwin pousse les grilles de la propriété de Fourwinds, il est immédiatement envoûté. Engagé pour enseigner l'art aux deux filles de Mr Farrow, il ignore encore que cette luxueuse demeure sera pour lui le décor de ses plus belles peintures. Intrigué par la personnalité ombrageuse du maître des lieux, séduit par les jeunes demoiselles, Marianne et Juliana, désarçonné par Charlotte Agnew, leur gouvernante et dame de compagnie, Samuel comprend vite que le raffinement du décor et des êtres dissimule de bien sombres mystères et que le vent souffle pour mieux balayer les cendres d'un passé scandaleux...

Mon avis: Ce roman s'inspire de la vie du peintre Samuel Godwin, notamment de sa jeunesse. La narration est alterné entre la voix de Samuel Godwin et celle de Charlotte Agnew, gouvernante des deux filles dont Samuel doit faire l'éducation artistique. La construction du roman et l'univers (le monde de l'art) m'ont fait pensé aux romans de Tracy Chevalier dans un premier temps. L'écriture est simple et fluide, l'ambiance est là, surtout au début. On imagine cette grande bâtisse, sa beauté, les secrets qu'elle renferme, et puis les mystères commencent à être dévoilés et là bah c'est un peu moins intéressant. L'auteur arrive néanmoins à nous tenir de façon agréable jusqu'au bout. On s'attache aux personnages mais j'aurais aimé plus de profondeur...

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
Ce roman est "peut-être la plus belle, la plus prodément violente des histoires d'amour", disait Georges Bataille. Enraciné dans les terres sauvages du Yorkshire, l'amour entre Cathrine et Heathcliff inspirera à son auteur quelques unes de splus belles pages de la littérature.
Enfant trouvé, Heathcliff est recueilli par le vieil Earnshaw, qui l'élève comme un fils, aux côtés de ses deux enfants, la tendre Catherine et le mesquin Hindley. A la mort du vieillard, la vie ne tarde pas à devenir insupportable pour Heathcliff, qui subit les brimades du Hindley, nouveau maître de maison. Pourtant passionnément épris de Catherine, Heathcliff décide de partir. Adulte, il reviendra, enrichi et avide de vengeance. Mais Catherine a épousé le pâle Edgar Linton...

Mon avis: Quelle déception ne n'avoir pû m'y plonger quand bon me semblait! J'ai mis un temps fou à le lire alors que j'aurai aimé le dévorer! On se demande souvent au cours de ce roman qu'elle est l'intérêt de se faire à ce point souffrir pour un amour qui est réciproque! et pourtant on s'y retrouve, enfin je m'y suis retrouvée. J'ai trouvé la fin magnifique, être prêt à aimer toute sa vie et au-delà malgré les souffrances que la vie nous inflige c'est beau non?!!!! Et en même temps quelle cruauté dans cette quête de l'amour perdu. Les personnages semblent seuls dans un bourbier dans lequel ils se sont enfoncés seul ou aidés par les autres, personne n'arrive à en sortir, ils sont liés, isolés, par le lieux qui ne manque pourtant pas de charme. A lire et dans mon cas, à relire un jour!