Jailu

Jailu

Samedi 2 janvier 2010 à 23:04

Genre : Témoignage

Quatrième de couverture :

Mon avis:
Les témoignages sont toujours émouvant, plus ou moins, mais je suis toujours frappé en lisant les temoignages des rescapés de la déportations. Ils font preuve d'une telle objectivité devant les faits, il n'y a jamais d'auto-apitoiement, je suis frappée par ce courage. Ce témoignage m'a particulièrement touché car il s'agit du témoignage d'une rouennaise! En plus du récit de sa déportations, elle parle aussi du travail de mémoire qu'elle fait, de sa démarche. J'avais rencontré une femme rescapée de la déportation au lycée, ça aurait pû être elle.

Vendredi 1er janvier 2010 à 22:11

Genre: Récit

Quatrième de couverture:
Le vent ébouriffant ses cheveux, la griffure des épis de blé, la douceur de la mousse jonchant le pied du vieux chêne, la caresse de l'eau sur son corps nu ou la suavité des pêches de vigne... La jeune Perle goûte aux joies du plein été. Auprès de sa grand-mère - une femme que les années n'ont pas atteinte - et d'Etienne, le vieux berger, la fillette passe ses vacances dans l'ombre de l'ancien moulin et y savoure l'enivrante saveur de la liberté. Mais, le temps d'une saison, la vie se fait et se défait, sous les yeux d'une enfant qui ignore encore que l'on peut aimer à tout âge... Or, pour gage du tendre attachement qui la liait à sa chère grand-mère, pour mémoire de ces inoubliables instants, la fillette ne conservera qu'un collier de perles. Le Collier de perles est un récit sensuel et mélancolique où Régine Deforges évoque le passage du temps, dévoile la puissance de l'amour et prononce un véritable éloge de la transmission.

Mon avis: Vite lu, vite oublié. Je trouvais la quatrième de couverture alléchante, j'imaginais certainement quelque chose comme Pagnol, Joffo, ou encore un joli tableau impressioniste et puis... non!lol C'est court, simple, trop simple! Tout est survolé, rien ne semble fouillé. Beaucoup de sexe sans pudeur, je ne m'en offusque pas, mais avec un certain manque de subtilité et réalisme parfois. Le récit est constitué en deux parties assez inégales et aucune des deux n'apporte un plus à l'autre. Au bout, on se dit "ah", je n'ai absolument pas été émue par cette histoire de "transmission" (d'ailleurs transmission de quoi... hum hum). Je ne pense pas que la longueur du récit y fasse quelque chose car après tout, ça aurait pû être court et bon comme une gourmandise :-).

Vendredi 1er janvier 2010 à 21:56

Genre: Roman

Quatrième de couverture:
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un Caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre: des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur voyage?

Mon avis: J'ai été bouleversé par cette histoire! Autant par le film que par le livre, sachant que j'ai commencé par le film. C'est assez difficile de donner son avis après avoir vu une adaptation car notre lecture est "guidée" par le film. J'ai trouvé la lecture facile, pas de chapitres mais des paragraphes courts, j'adore ça. Le père et le fils n'ont pas de noms, en même temps à quoi leurs serviraient-ils dans ce monde presque dénué de vie... Ce qui est le plus choquant est troublant (pour moi) c'est d'imaginer une vie autre que celle que nous connaissons, nous vivons dans un monde matérialiste, dans ce livre, l'objet n'a plus de sens. On en renvient à des pulsions vitales, à voir la valeurs des choses nécessaires! et tout ça se bouscule! Les dialogues sont peu nombreux, répétitif, les deux personnages font l'économie de mots et en même temps on se demande ce qu'ils pourraient bien se raconter après 10 ans de survie... Imaginez les limites de l'homme... leurs réactions face à l'extrême! certaines scènes sont vraiment choquantes d'autant qu'elles sont souvent courtes et que l'on ne revient pas dessus. La relation entre le père et son fils si humaine et animal à la fois m'a beaucoup émue, restez un homme tout en protégeant son fils comme une bête protègerai son petit! Pensez à la mort de son fils, pensez à le tuer pour lui éviter la souffrance, autant de question que l'on est amené à se poser qui sont terrifiantes du fond de notre lit. Je resterai marqué par cette histoire, j'avais dis "plus jamais" en sortant de la salle de cinéma, à croire suite à cette lecture, que la fascination pour le bouleversement que j'ai ressenti a fait son effet.
Pfff j'ai du mal en ce moment à donner mon avis, mais je suis sûre que vous ne m'en voulez pas trop...lol

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