Genre: Témoignage
Quatrième de couverture:
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.
Mon avis: Je n'ai jamais étudié ce livre et ça fait un moment que je voulais le lire. Je ne m'attendais pas à ça, cela ne veux pas dire que je n'ai "pas aimé", si tant est qu'on puisse aimer ou non un tel témoignage. Je pensais lire quelque chose de plus cru dans l'écriture, de plus "plaintif", jamais Primo Levi ne se plaind de son sort, il y fait "seulement" face, c'est ce décalage finalement qui rend le témoignage si boulversant. C'est, je pense, un témoignage objectif; Pimo Levi ne porte jamais de jugement sur les allemands. Bien sûr ce n'est pas le seul témoignage, et encore heureux ça veut dire qu'il y a eu des "rescapés" de toute cette horreur (mais quelle a été leur vie par la suite...), mais je pense qu'il faut le lire, comme écrit en quatrième de couverture "si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité."
Quatrième de couverture:
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.
Mon avis: Je n'ai jamais étudié ce livre et ça fait un moment que je voulais le lire. Je ne m'attendais pas à ça, cela ne veux pas dire que je n'ai "pas aimé", si tant est qu'on puisse aimer ou non un tel témoignage. Je pensais lire quelque chose de plus cru dans l'écriture, de plus "plaintif", jamais Primo Levi ne se plaind de son sort, il y fait "seulement" face, c'est ce décalage finalement qui rend le témoignage si boulversant. C'est, je pense, un témoignage objectif; Pimo Levi ne porte jamais de jugement sur les allemands. Bien sûr ce n'est pas le seul témoignage, et encore heureux ça veut dire qu'il y a eu des "rescapés" de toute cette horreur (mais quelle a été leur vie par la suite...), mais je pense qu'il faut le lire, comme écrit en quatrième de couverture "si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité."