Jailu

Jailu

Mercredi 17 février 2010 à 17:42

Genre : Jeunesse

Quatrième de couverture :
Vienne, Mars 1815.
Toute l'Europe est réunie. La nuit, entre les murs du palais, se décident les guerres et les alliances. Et les passions.
Fanny est amoureuse de Frédéric. Elle n'est qu'une petite couturière, il se fait passer pour un valet. Et Fanny sait qu'il ment. La jeune femme décide d'en avoir le coeur net : elle s'introduit en cachette dans le palais, se réfugie dans un petit salon, enfile une robe... et se retrouve bientôt au bras de Tsar de toutes les Russie, pour ouvrir le bal! La belle intruse bascule dans la folle valse des intérêts et des séductions, entre les jeux du pouvoir... et ceux de l'amour.

Mon avis : J'avoue, j'ai choisi ce livre surtout pour sa couverture, elle est belle hein! J'avais un peu peur que ce soit "trop jeunesse", j'ai eu une agréable surprise! J'ai été très vite prise par l'histoire, la quatrième de couverture est en fait le point de départ, du tout départ! Après les choses s'enchaînent à rythme trépidant, trop parfois. Tout le livre se passe lors d'une nuit de fête au palais. Les chapitres font références à des moments de la soirée. J'ai particulièrement aimé les chapitres, du bal, du repas et du ballet, à partir du punch ça se corse! Non pas que la suite ne m'ait pas plus bien au contraire mais certaine situations sont redondantes et ont à du mal à reprendre son souffle. Si j'ai apprécié les premiers chapitres c'est par la souricière qui est en train de se mettre en place autour de Fanny bien malgré elle! Elle ne contrôle pas grand chose la pauvre mais s'en tire tout de même bien. J'ai aimé les personnages, bien dessiné, mais ni tout blanc ni tout noir, chacun avec leur secret, secrets qui font que chacun est pris à partie dans ce piège qui se referme. Pour de la littérature jeunesse, il y a une scène d'amour assez explicite mais joliment écrite. J'ai beaucoup aimé les personnages féminins que j'aurais voulu plus découvrir, l'héroïne m'a bien plu, j'aurai voulu en savoir plus sur Marie-Louise et sur Elsa, la baronne ajoute beaucoup d'humour. Si la fin est assez prévisible, j'ai hâte de lire la suite! je vais me renseigner de la date de sortie :-p

INFO L'auteur se serait "inspiré" (même plus qu'inspiré) du film "La belle et l'empereur" avec Romy Schneider, je n'ai pas vu le film mais le synopsis est effectivement le même que la trame du livre...

Mardi 16 février 2010 à 18:36

PARTENARIAT ROBERT LAFFONT grâce à LIVRADDICT
Merci Aux éditions Robert Laffont et à Livraddict de m'avoir permis de découvrir ce livre et de découvrir ces résistants que je ne connaissais pas.

Genre : Témoignage

Quatrième de couverture:
C'est le jour même de l'ordonnance nazie imposant le port d'un insigne à tous les Juifs que Françoise Siefridt, une étudiante chrétienne de dix-neuf ans, décide d'arborer l'étoile jaune avec l'inscription " Papou ", pour en dénoncer le caractère barbare et humiliant. Un geste de solidarité courageux qui lui vaut d'être aussitôt arrêtée par la police française. De juin à août 1942, au cours de son internement comme " amie des Juifs " aux camps des Tourelles puis de Drancy, Françoise Siefridt a tenu un Journal dans lequel elle rapporte les scènes poignantes dont elle a été témoin.

Mon avis :
Ce livre est divisé en quatre parties : Une préface, le journal de Françoise Siefridt, une postface et des annexes. Finalement le journal est la part la moins importante, en termes de nombres de pages, de cet ouvrage.

J'ai trouvé la préface assez difficile à lire, Jacques Duquesne a pour but de resituer le journal de Françoise Siefridt dans son contexte et finalement il s'agit plus d'une étude sur la position des ecclésiastiques face à la discrimination qu'a engendrée l'étoile jaune. La préface est écrite d'un seul et même bloc et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver, j'aurais aimé quelque saut de ligne pour respirer et apporter de la clarté à ce texte qui toutefois est intéressant. Cette préface est nourrie par beaucoup de références et de documents, de noms, beaucoup d'éléments à intégrer pour comprendre la totalité.

J'ai été assez surprise par le journal. Il commence le jour de l'arrestation de Françoise et se fini le jour de sa libération, soit à peu près trois mois plus tard. Ce journal n'a rien de littéraire, l'écriture et spontanée. Il s'agit plus d'un constat des faits, Françoise Siefridt ne livre pas beaucoup ses émotions profondes (peur certainement de se voir enlever son cahier). On y trouve une certaine naïveté, l'incompréhension de ce qui se passe autour d'elle...

Françoise Siefridt écrit presque chaque jour, parfois juste une ligne. Elle accepte son internement sans colère et sans révolte, elle aide les autres du mieux qu'elle peut, pleine de bonne volonté et de gentillesse.
La postface de Cédric Gruat est un très bon ajout au journal ! L'auteur parle de l'étoile jaune détournée, qui est l'objet de l'arrestation de Françoise. Si celle-ci n'explique pas ses motivations, la postface est tout à fait éclairante. De plus facile à lire !

Les annexes permettent de clarifier certain terme et de resituer certain lieu, elles sont aussi utiles.
Cet ouvrage a selon moi un but pédagogique, ce n'est pas tant le journal en lui-même qui parle, il existe grâce à l'étude qui existe autour. Et si certain veulent continuer l'étude, une bibliographie a été ajouté aux pages de ce livre.

Lundi 15 février 2010 à 14:15

Genre : Roman

Quatrième de couverture :
a recopier

Mon avis : J'attendais beaucoup de cette lecture, et je n'ai pas été déçu! J'ai aimé le crescendo du livre, ça commence de façon lumineuse, heureuse pour aller vers le chaos, des scènes sombres et désolées. Je pensais que la chute serait plus rapide et que la fuite serait plus longue, l'auteur a fait le choix de prendre le temps d'installer les choses et j'ai beaucoup apprécié. On prend le temps de connaître les personnages avant la fuite, on voit donc mieux comment la catastrophe agit sur eux. C'est très bien écrit et j'ai été marqué par les scènes de violences qui sont souvent brèves, on ne s'arrête pas sur les morts! Le premier passage m'ayant remué est le témoignage de l'homme qui explique la scène du métro! C'est affolant de lire ce que provoque chez les hommes la paniques, cet instinct de survie fait bien souvent peur :-s. La scène des chauve-souris est troublante et violente à la fois. C'est quand même un type de lecture qui me fait un peu peur, plusieurs fois je me suis dit "ce livre a été écrit en 1943!", et finalement on y arrive de plus en plus à ce point de départ où tout s'automatise, ou l'homme préfère déléguer à la machine! J'ai aimé et je le conseil bien que quelques passages m'aient semblé un peu longs, notamment des descriptions (l'asile par exemple).

Lundi 15 février 2010 à 12:45

Genre : Roman

Quatrième de couverture :
Adrien Rouffiat n'en croyait pas ses yeux ! Ce samedi 12 juin 1943, lorsque ses grands-parents avaient attelé l'âne Batistou pour descendre à la ville chercher un petit réfugié marseillais, il s'était réjoui à l'idée d'avoir bientôt un compagnon de jeu.
Et voilà qu'au lieu d'un garçon, on lui ramenait une fille ! Une drôlette de neuf ans, maigrichonne, maniérée, qui causait avec un drôle d'accent et portait un nom impossible : Zenaïde Pujol !
Mais peu à peu le petit paysan auvergnat se laisse apprivoiser par la joie citadine. C'est ainsi, l'amitié ne se commande pas. Et l'amour encore moins...
Et bientôt les deux enfants prient ensemble pour que la guerre ne finisse jamais.

Mon avis : J'ai eu un peu peur au début, notamment par le parler des personnages vu que ce sont des paysans auvergnats. Et puis j'ai trouvé que les choses coulaient un peu trop de source, que les personnages n'étaient pas assez complexes, tout est plein de bons sentiments. ça fait un peu Heidi à la montagne!lol J'ai quand même été assez touché par cette vie à la montagne, ces gens qui sont loin de la guerre, qui vivent comme si le reste du monde n'existait pas. Il y a de beaux moments de vie, tout simples, ça se lit bien. Je n'ai pas trop aimé la fin. On parcourt plusieurs années en une centaine de page, en changeant de lieux, en perdant des personnages, la vie s'accélère après la guerre, alors que les années qu'a passé Zénaïde à la montagne étaient comme un temps suspendue. La toute fin m'a laissé perplexe...

Lundi 15 février 2010 à 12:40

Genre : Nouvelles

Quatrième de couverture :
Des femmes, des mères, des filles et des soeurs racontent leur histoire. A travers ce recueil éminemment féminin, Isabelle Lortholary décrit de brèves scènes de leur vie quotidienne : celle qui voudrait que sa mère meure, celle qui arrête de manger, celle qui veut échanger sa fille contre une autre... Face aux moments fragiles de leur existence, les muses d'Isabelle Lortholary nous en disent long sur le désenchantement.

Mon avis : J'ai été très attiré par la couverture, et puis j'ai eu envie de lire ces petits moments de vie. J'ai été très déçue et j'ai même failli arrêter ma lecture. Ces nouvelles apparaissent derrière une fumée épaisse et grise, il y a une impression pesante de tristesse et de lourdeur. Les souvenirs sont amers, aigres... J'ai eu l'impression d'assister à une succession de rendez-vous manqués, avec en plus le sentiment que les personnes concernées n'acceptaient le bonheur possible. Une lecture bien déprimante qui m'a bien souvent mise mal à l'aise :-s

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